On appelle lithiase urinaire la formation de calculs par cristallisation de l’urine.
La lithiase urinaire est une maladie très fréquente puisqu’environ 10 % de la population mondiale est touchée au cours de sa vie.
de la population touchée
de récidives à 5 ans
De récidives à 10 ans
Ils se forment dans les reins, puis migrent dans l’appareil urinaire (des reins aux uretères, vers la vessie). Suivant leur taille et leur localisation, ils peuvent s’évacuer par voie naturelle, avec les urines, ou rester bloqués dans le circuit urinaire, notamment dans les reins ou l’uretère.
Les calculs peuvent rester bloqués lors de leur migration à différents endroits en fonction de leurs tailles, et empêcher le passage des urines. Cet obstacle met en pression les cavités rénales, ce qui provoque une douleur soudaine et très intense : c’est la colique néphrétique.
Trois grandes études statistiques montrent un lien entre la lithiase urinaire et l’augmentation du risque de maladies cardiovasculaires : accès à l’article.
Apparition brutale d’une douleur intense, diffuse et continue, au niveau des lombaires, traversante jusqu’à la partie ventrale, bouffées de chaleur, nausée, envie d’uriner sans y parvenir. Pas de fièvre si pas d’infection liée à la crise.
La douleur est souvent comparée à celle vécue lors d’un accouchement, et souvent jugée plus intense encore !
Parfois des traces de sang dans les urines, révélant le passage forcé ou le déplacement d’un calcul.
Pendant la crise, il ne faut pas boire pour ne pas augmenter la distension des voies urinaires.
Elle est indispensable et urgente. Antalgiques, anti-inflammatoires et antispasmodiques sont nécessaires pour soulager la douleur, stopper l’inflammation et les spasmes.
La crise passée, la prise en charge de la lithiase urinaire dépendra de la taille, de la nature et de la localisation des calculs.
Apparition brutale d’une douleur intense, diffuse et continue, au niveau des lombaires, traversante jusqu’à la partie ventrale, bouffées de chaleur, nausée, envie d’uriner sans y parvenir. Pas de fièvre si pas d’infection liée à la crise.
La douleur est souvent comparée à celle vécue lors d’un accouchement, et souvent jugée plus intense encore !
Parfois des traces de sang dans les urines, révélant le passage forcé ou le déplacement d’un calcul.
Pendant la crise, il ne faut pas boire pour ne pas augmenter la distension des voies urinaires.
Indispensable et nécessairement rapide. Antalgiques, anti-inflammatoires et antispasmodiques sont nécessaires pour soulager la douleur, stopper l’inflammation et les spasmes.
La crise passée, la prise en charge de la lithiase urinaire dépendra de la taille, de la nature et de la localisation du calcul.
En fonction de la gravité de la crise, des examens seront nécessaires :
La lithotritie (ou lithotripsie) extracorporelle (LEC)
Méthode choisie pour les calculs rénaux de moins de 2 cm, et de certains calculs de l’uretère (ceux de moins de 1 cm notamment). Des ondes de choc convergentes sont appliquées depuis l’extérieur du corps, calées sur la fréquence propre de chaque calcul. La résonance provoque l’éclatement des calculs en fragments, qui peuvent alors être expulsés par voie naturelle.
L’urétéroscopie
Cette méthode consiste à passer un tube par les voies naturelles jusqu’au calcul, qui est parfois fragmenté, par ultrason ou laser, puis saisi et retiré (selon la localisation, il peut être décidé de laisser les fragments s’évacuer par voie naturelle).
La néphrolithotomie percutanée
Il s’agit d’une intervention chirurgicale qui nécessite une petite incision d’environ 1 cm, par laquelle les instruments sont introduits de manière à fragmenter, puis retirer le ou les calcul(s). Un drain est laissé durant le temps d’hospitalisation (quelques jours), et les complications ne sont malheureusement pas exclues.
Une innovation qui simplifie la vie
Il est primordial de pouvoir analyser les calculs. Cette analyse macrographique (forme, taille, couleur, aspect), complétée par une analyse chimique, permet de connaître l’origine de leur formation, et donc de déterminer le traitement adapté pour éviter la récidive, aujourd’hui très courante pour cette pathologie.
La collecte doit être entreprise au plus tôt. En effet, dès que l’on a identifié la présence de calculs rénaux, il convient de filtrer ses urines car l’expulsion peut se déclencher à n’importe quel moment, et jusqu’à plusieurs semaines après la crise.
Jusqu’à la création du Pi-Box, les moyens de collecte ne permettaient ni hygiène, ni confort, ni sécurité, et poussaient une grande quantité de malades à y renoncer.
Les moyens généralement préconisés étaient : compresse de gaze, passoire, boule à thé, filtre à café, bas ou collant féminin, réservoir de 2 litres (à filtrer en fin de journée). Il existe aujourd’hui un moyen simple et sûr de procéder à la collecte : le Pi-Box© M.
Dès la première expulsion, vous pouvez confier votre collecte – dans votre Pi-Box® – à un laboratoire d’analyse.
Néanmoins, votre praticien peut vous donner des indications sur l’utilité de poursuivre ou pas la collecte, selon les données médicales et l’historique de votre pathologie ou les examens que vous avez subis.
Dans tous les cas, si vous souhaitez conserver provisoirement votre collecte, nous vous proposons un kit de transfert constitué d’une pince brucelles et d’un flacon calcul rénal étanche – Accéder à ce kit
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Les voies urinaires comprennent les cavités pyélocalicielles (cavités de recueil des urines dans les reins), les uretères (canaux qui acheminent l’urine des reins vers la vessie), la vessie et l’urètre (canal qui évacue l’urine de la vessie vers le méat et l’extérieur).
La lithiase urinaire une maladie très fréquente puisque 10 % de la population est touchée à un moment de sa vie en France.
C’est entre 30 et 50 ans que l’apparition de la lithiase est la plus fréquente, mais elle est possible à tout âge.
L’incidence de la lithiase est liée aux habitudes alimentaires avec des différences liées au type de lithiase.
Plusieurs facteurs réunis
Le facteur de risque le plus important est le manque de boissons, car l’hydratation insuffisante provoque la cristallisation des métabolites (agrégation des molécules éliminées) dans les urines.
Certaines maladies métaboliques (causes d’élévation du calcium dans le sang ou dans les urines, d’élévation de l’acide urique) sont aussi parfois en cause.
La stase urinaire provoquée par un obstacle (exemple : adénome de la prostate) peut engendrer, au long cours, la formation de calculs.
L’infection chronique des urines est également un facteur favorisant.
Souvent, aucun de ces facteurs n’est retrouvé. Il s’agit alors d’une lithiase « idiopathique« , c’est-à-dire sans cause apparente.
Les symptômes dépendent du siège des calculs et de leur retentissement sur le rein. La lithiase peut n’occasionner aucune gêne et être découverte au cours d’un examen radiologique. Elle peut entraîner des douleurs lombaires, dont la classique colique néphrétique.
Elle peut aussi entraîner des douleurs moins typiques, du flanc, sous-ombilicales, testiculaires, et même de simples brûlures pendant les mictions.
Parfois, la lithiase se manifeste par une hématurie isolée (présence de sang dans l’urine).
La radiographie standard de l’abdomen suffit à mettre en évidence les calculs opaques aux rayons X.
L’échographie permet souvent de voir les calculs de toute nature, et permet de juger de leur retentissement sur le rein et les voies urinaires (qui peuvent être dilatées). Néanmoins, l’échographie peut méconnaître la présence d’un calcul de l’uretère.
L’urographie intraveineuse (radiographies répétées de l’abdomen après injection intraveineuse de produit à élimination urinaire) permet d’affirmer la présence d’une lithiase, de préciser le nombre et la localisation des calculs, de juger de leur retentissement sur le rein et les voies urinaires et de découvrir une éventuelle malformation associée.
Le scanner abdominal spiralé sans injection (en coupes successives) est actuellement le meilleur moyen de diagnostic. Il permet de mettre en évidence les petits calculs lorsque les autres examens n’ont pas pu faire le diagnostic.
Le scanner avec injection permet d’apprécier le retentissement sur les reins de la lithiase (recherche d’une complication).
Le bilan biologique comporte :
Selon les cas :
– L’analyse chimique des calculs expulsés,
– Calcémie, phosphorémie, uricémie, calciurie.
Parfois, une hypercalciurie (élévation du calcium dans l’urine) est mise en évidence. Celle-ci peut être en rapport avec une augmentation du taux de calcium dans le sang (hypercalcémie en rapport avec une hyperparathyroïdie – sécrétion accrue d’hormone parathyroïde, une sarcoïdose, une hypervitaminose, une ostéolyse comme on en voit dans les tumeurs osseuses ou lors des immobilisations prolongées).
Lorsque l’acide urique dans le sang est élevé (hyperuricémie), il peut s’agir d’une goutte ou d’une maladie hématologique.
D’autres fois, l’hypercalciurie est associée à une calcémie normale (hypercalciurie idiopathique, hypothyroïdie, régimes hyper lactés, maladies qui altèrent la fonction des tubules rénaux…).
Un calcul peut être à l’origine d’un blocage complet de la voie urinaire avec distension du rein et d’un uretère. Outre les douleurs, les risques sont surtout la surinfection des urines dans le rein (pyélonéphrite) et, à un stade plus avancé, la septicémie par passage de bactéries dans la circulation sanguine.
Le rein obstrué par un calcul peut également s’abcéder (formation d’une poche de pus) et, à long terme, être détruit.
Le risque ultime d’une lithiase bilatérale (calculs des 2 côtés) est donc l’insuffisance rénale irréversible, nécessitant l’hémodialyse ou la transplantation rénale Lorsqu’un calcul s’engage dans l’urètre, il peut entraîner un blocage complet de la vessie qui nécessite la mise en place d’une sonde dans la vessie.
Dans la lithiase oxalique : les cures thermales contribuent à stopper l’évolution de la maladie lithiasique existante
Dans la lithiase urique : les cures thermales gardent leur intérêt dans les formes récidivantes malgré la thérapeutique médicamenteuse.
Dans la lithiase phosphatique : les cures thermales facilitent le drainage des voies excrétrices, diminuent le risque infectieux et contribuent à éviter les récidives.
Lors d’un calcul coralliforme : les cures thermales atténuent les lombalgies rebelles et récidivantes et diminuent le niveau infectieux et les hématuries secondaires, d’où une meilleure tolérance clinique du malade.
Pour les petits calculs caliciels, pyéliques, la crénothérapie facilite la migration des calculs et l’indication thermale est excellente.
Lorsque les calculs sont urétéraux, l’hydrothérapie est très efficace
Pour les calculs enclavés de l’uretère lombaire, les cures thermales favorisent une migration urétérale. Les cures thermales permettent une meilleure accessibilité chirurgicale dans l’uretère pelvien ou bien une extraction par cathétérisme urétéral.
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